Le Petit Marrakchi N°003

La devinette est longue mais, pour le voyageur confirmé, la réponse sonne comme une évidence qui mérite de précéder les questions : Marrakech. Quelle est la ville d?Afrique où vivent plus de 10.000 européens à moins de trois heures et de 300 euros de Madrid, Londres, Bruxelles, Paris, Genève ? La ville d?Afrique où le réseau bancaire est fiable, rapide, moderne ? Où le taux de couverture de la téléphonie mobile avoisine les 100% et où l?accès à Internet dernière génération peut se décliner jusqu?aux villages isolés ? Où l?on peut manger chinois, indien, français, espagnol, italien de jour comme de nuit ? Où l?étranger occidental peut s?attabler à une terrasse pour siroter un jus d?orange quand le soleil du Ramadan est à son zénith ? Où l?on peut scolariser ses enfants dans des écoles privées de qualité dispensant des enseignements en Français, Arabe et Anglais ? Où l?on peut se faire hospitaliser en urgence avec une efficacité qui, parfois, laisse admiratifs les plus grands praticiens européens ? Où la liberté d?expression est une réalité quotidienne et où l?accès aux médias internationaux se décline sans aucune contrainte ? Où, sous certaines conditions, un touriste français peut atterrir muni d?une simple carte d?identité ? La ville d?Afrique d?où l?on peut s?embarquer dans un train confortable et climatisé pour découvrir les autres capitales d?un immense pays ? Où, à une heure de voiture l?on peut skier en hiver et prendre des bains de mer, surfer ou pêcher à seulement deux heures ? Où l?on peut aller et venir, de jour de nuit, sans crainte de croiser des bandits de grands chemins, criminels politiques ou de droit commun ? Où, sous réserve de se présenter avec l?humilité du voyageur authentique, l?on est accueilli à bras ouverts, avec le sourire, autour d?un savoureux verre de thé malgré le dénuement matériel de ses hôtes ? Où l?on peut, toujours dans le respect des autres, aller prier à la mosquée, à l?église, au temple ou à la synagogue ? Où l?on peut espérer raisonnablement se faire comprendre en Français, Anglais ou Espagnol ? La ville d?Afrique enfin où l?on peut s?imprégner d?une culture, d?une religion et d?une architecture millénaire avant de croiser, appareil de photo à la main, les plus grandes stars du cinéma hollywoodien ou européen venues présenter leur film en avant-première mondiale ?
Rappeler ces réalités ne relève pas de la complaisance. Mais du souci de rendre simplement hommage à une terre d?accueil elle-même confrontée à d?importants défis de développement économique, politique et social. Et de souligner le caractère unique, et donc très précieux, de cette expérience historique qui sonne comme un démenti permanent au sinistre ? choc des civilisations ? peut-être seulement pronostiqué par les fossoyeurs de l?Humanité.

 

Nicolas Marmié | Rédacteur en chef de Le Petit Marrakchi
Le Petit Marrakchi, la gazette gratuite de la ville rouge    


Languages

Moroccans love to talk. Hours are spent every day conversing in cafés, on street corners, outside doorways, through windows, at shop counters, on telephones. There is no shortage of conversation and anyone and everyone is welcome to put their oar in. modern standard Arabic is the official language of Morocco found in newspapers and magazines, but is not the every day Moroccan spoken on the street. Morocco has its own dialect called d-darija, which has different grammar and vocabulary from official Arabic. Intellecuals frowns upon it as being an inferior language and consider it fine for everyday chat but not worthy of sophisticated discoure. It is, however, the most useful language to learn.

There different dialects of native berber or Amazigh, make up Morocco?s unofficial second language, spoken mainly in rural areas by around a third of all Moroccans either exclusively or bilingually with d-darija. Berber has no alphabet of its own, but uses a mix of Roman and Arabiiic, there is no standard system for writing Berber and it is disimilar to any other tongue. Desoite Berbers being the indigenous people of Morocco, the language had no official status until 2003 when the government allowed it to be taught in schools alongside European languages.the king, being half Berber himself, has geatly aided the indigenous cause. He was instrumental in setting up a Royal Institute of Amazigh Culture, opened in an excllusive part of Rabat, which inhabit the culture, such as the stipulation that all Moroccan children must given Arabic first names.

The average educated Moroccan also speaks French. It is the language of busness, refinement and sophistication in Morocco and some westernised Moroccan?s in cosmopolitan cities such as Casablanca and Rabat choose to speak only French. It is the country?s official second language, taught to children at primary school and written, along with Arabic, on most road signs and shop?s façades. Foreigners are normally addressed in French and it is assumed that the majority will be able to reply.Many Moroccans in the north of the country spaek Spanish while English, though lagging behind, is gradually, thanks to the internet, films and music, becoming the preferred language of the educated youth with a recent government drive to promote it in schools and universities. Though English is far down the pecking order; it would be unusual to find yourself in a situation where someone close by did not speak a smattering of phrases. Most Moroccans are vey keen to speak English and there are ample opportunities for providing English lessons or reciprocal arrangements such as teaching English in return of Arabic.

Lingerie – buanderie

Un service de lingerie – buanderie doit ?tre assur?e pour la client?le r?sidente (prestation facultative, si celle-ci est sous trait?e). La lingerie doit comprendre : une machine ? laver, une essoreuse, une calandreuse, un s?choir. La lingerie doit ?tre s?par?e de la buanderie et doit disposer d’?tag?res de rangement et d’un stock de linge ? raison de trois jeux par chambre au minimum.

Kssour et Mouassine : Le Top de la Médina

La plus grande concentration de maison d’h?tes, restaurants et bazars! Donc le ratio de touriste par m? le plus ?lev? de la M?dina. La Place Jem?a-el-Fna, la ville moderne avec Gu?liz et Hivernage se trouvent ? c?t?. Les souks attirent une bonne partie des 30.000 touristes quotidiens de Marrakech. Le Club Med qui jadis a lanc? la mode des villages club ? Marrakech est implant? dans Kssour depuis 1971. Les grands restaurants mythiques comme le Stylia re?oivent Princesses et vedettes depuis des d?cennies. Les “Jardins de la Koutoubia”, vendu il y a quelques ann?es pour 700.000&euro, s’est revendu 3.000.000&euro et a ?t? transform? en h?tel. Dans Kssour, SM le Roi M6 a am?nag? le Palais Glaoui pour recevoir ses invit?s. La pr?sence royale augmente encore le degr? de s?curit?. Les jardins du Palais sont ?videmment priv?s, mais les riads voisins profitent de la verdure, du calme et de la vue. C’est autour du Palais que nous proposons un ou deux riads authentiques pour environ 500.000&euro. Le quartier Mouassine offre ? ses habitants et visiteurs du calme, de la s?curit? et de la convivialit?. Sa proximit? ? la fois de la place Jam?a El Fna, du Gu?liz et d’hivernage le rend encore plus attrayant. Kssour et Mouassine co?tent parmi les quartiers les plus chers dans la M?dina mais le trafic touristique les rend id?aux pour un investissement touristique (maison d’h?tes, caf?, restaurant) ou pour un investissement commercial, artisanal ou artistique. Les voitures peuvent ?tre gar?es ? l’entr?e, dans des parkings surveill?s. Ici, nous vendons encore des petits dars ? r?nover ? partir de 80.000&euro.

Départ définitif du Maroc

Transfert de fonds des ?trangers quittant d?finitivement le Maroc

Les ?trangers quittant d?finitivement le Maroc peuvent transf?rer imm?diatement l’?quivalent de 30.000 DH par ann?e enti?re pass?e au Maroc (s?jour continu).

S’il reste des fonds sur le compte apr?s ce transfert, le solde restant doit ?tre inscrit sur un “compte convertible ? terme”.

Ces disponibilit?s pourront ?tre transf?r?es en cinq ans, ? raison de 20% par an.

Pour les “comptes convertibles ? terme” ouverts avant le 1/1/1992, le premier transfert est imm?diat et la prochaine tranche de 20% est transf?rable ? partir du premier anniversaire de ce transfert.

Pour les “comptes convertibles ? terme” ouverts apr?s le 1/1/1992, le premier transfert peut avoir lieu ? partir d’un an apr?s l’inscription du solde sur le “compte convertible ? terme”. La prochaine tranche de 20% peut ?tre transf?r?e ? partir du premier anniversaire du premier transfert.

Admission temporaire

Ainsi, les marocains r?sidant ? l’?tranger et les touristes ?trangers peuvent b?n?ficier de l’AT de leur v?hicule ou du v?hicule appartenant ? une tierce personne (non r?sidente au Maroc) sur pr?sentation d’une procuration d?ment l?galis?e, sans payer de droits ou de taxes.

Dur?e de l’admission temporaire : Afin de b?n?ficier de l’AT, il faut souscrire :
– soit ? la d?claration D 16 bis (au bureau d’entr?e)
– soit ? la d?claration D 16 ter (sur le site Internet de l’Administration des Douanes et Imp?ts Indirects : D 16 ter)

Vous pouvez calculer les droits et taxes exigibles pour le d?douanement des v?hicules automobiles et motocycles ? deux roues d’une cylindr?e exc?dant 80 cm3 ? l’adresse suivante : Calcul taxes et droits D 16 ter

V?hicules pouvant b?n?ficier de l’AT:

– v?hicules de tourisme : 6 mois par ann?e civile (pas de prolongation possible)

– v?hicules utilitaires l?gers : 3 mois par ann?e civile (pas de prolongation possible)

Ces v?hicules doivent ?tre destin?s ? un usage touristique (tout usage commercial ?tant exclu). Une personne ne peut introduire qu’un v?hicule sous le r?gime de l’AT ? la fois et elle ne pourra ni pr?ter ni c?der ce v?hicule.

Une fois l’AT accord?e, le v?hicule est autoris? ? s?journer 3 ou 6 mois sur le territoire marocain en un ou plusieurs s?jours dans l’ann?e civile en cours. Les entr?es au Maroc et les sorties du territoire marocain du v?hicule sont enregistr?es au passage ? la douane. Exemples :
V?hicule de tourisme : 1 mois + 2 mois + 3 mois.
V?hicule utilitaire : 1 mois + 1 mois + 1 mois.

?L’AT peut ?tre accord?e une fois par ann?e civile et peut ?tre r?it?r?e chaque ann?e.

Cependant, les personnes qui ont d?j? b?n?fici? de l’AT pour l’ann?e en cours et qui d?sirent passer les f?tes de fin d’ann?e au Maroc, peuvent r?introduire leur v?hicule ? partir du 20 d?cembre de la m?me ann?e sous le r?gime de l’AT. Cette r?introduction est ? pr?compter sur l’ann?e qui suit.

A la fin de l’admission temporaire
Une fois que le d?lai accord? par l’AT est d?pass?, la situation du v?hicule doit ?tre r?gularis?e par :
– sa r?exportation ou
– son d?douanement (mise ? la consommation) aux conditions r?glementaires.

La non-r?exportation du v?hicule avant la fin de la validit? de l’AT a pour cons?quence le paiement :
– des droits et taxes d’importation
– d’une p?nalit? fix?e selon le bar?me en vigueur ? d?faut de r?exportation.

Retour ? l’?tranger en laissant sa voiture en admission temporaire au Maroc

Etrangers: En cas de retour d’urgence ? l’?tranger d?ment motiv?, les ?trangers peuvent laisser leur v?hicule au Maroc sous scell?. Pour cela, ils doivent faire appel ? la circonscription douani?re la plus proche.

Marocains R?sidant ? l’Etranger: En cas de retour d’urgence ? l’?tranger d?ment motiv?, les marocains r?sidant ? l’?tranger peuvent laisser leur v?hicule sous le r?gime de l’AT dans un garage priv? ou public, sans scellement douanier. Ils devront cependant fournir un sous seing priv? ainsi que les copies des documents du v?hicule au bureau de sortie.

Cuisine

Pour la client?le, c’est la cuisine qui importe.
Des rideaux coquets s’harmonisent avec le sol et les murs plairont ? la ma?tresse de maison.

Le petit Marrakchi N° 004



Chaal f’essâa ? Quelle heure est-il ? Une question finalement assez peu posée au Maroc… Les carences de l’équipement en horloges publiques ou un atavisme méridional ne suffisent à justifier ce qui pourrait sembler insolite au visiteur étranger. Celui-ci, bercé de convictions occidentales sur l’intangibilité du cadran, de dictons sur la rigidité du calendrier et les vertus de la ponctualité (“l’heure c’est l’heure”, “time is money”) peut parfois, ici, en terre musulmane, africaine et méditerranéenne, être tenté d’observer sa montre comme une boussole déréglée. “Les Suisses ont inventé la montre, nous, nous avons inventé le temps” répond l’écrivain marrakchi Mahi Binebine. C’est précisément cette élasticité temporelle qu’il faut apprivoiser. Car elle n’est pas à sens unique. Pour un rendezvous manqué, pour un délai non respecté, combien de bonnes surprises ? Combien de réalisations, que les sceptiques jugeaient impossibles, forcent l’admiration du voyageur attentif ? Du dépannage miraculeux en bord de nationale à la mobilisation des habitants d’un douar pour porter secours au touriste en détresse en passant par la maison en matériaux traditionnels surgie de terre en moins de huit semaines, les exemples abondent pour qui sait prendre la patience d’y réfléchir. Ces “temps” du Maroc, et leur corollaire d’incertitudes, se déclinent aussi pour d’ambitieux projets d’aménagement. La Ville rouge est un gigantesque chantier d’immeubles, de projets commerciaux et culturels. Qui aurait parié qu’une ville nouvelle, un stade, une nouvelle gare, un nouvel aéroport ou un complexe de cinéma multisalles verraient le jour en moins d’un an ? Que les pharaoniques travaux de réfection de l’avenue Mohammed VI seraient réalisés en plein mois de ramadan ? En novembre, à Agadir, lors du concert pour la Tolérance, tous les acteurs touristiques se sont mobilisés dans un temps record pour la réussite de plus grande manifestation de divertissement jamais organisée dans le Maghreb. La réussite de l’organisation et la notoriété internationale des festivals, véritables leviers de la stratégie touristique du royaume, sont également inédits à l’échelle du continent. La volonté politique, même exprimée au plus haut niveau de l’Etat, n’explique pas tout. Ces objectifs ambitieux, même imparfaitement définis, même partiellement atteints, démontrent aussi et surtout la compétence et l’énergie d’une population, consciente d’être à la croisée des chemins du développement dès lors où cette conviction est partagée par tous ses authentiques partenaires.
                                                                                                                                                                                                                 Nicolas Marmié